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Actualités

Inauguration de la Dîwâniyya Al-Hamadiya pour la culture arabe aux Comores : une nouvelle tribune pour la promotion de la langue arabe et du dialogue culturel

Moroni – Union des Comores

En présence d’un large public médiatique, la capitale Moroni a accueilli ce matin la cérémonie officielle d’inauguration de la Dîwâniyya Al-Hamadiya pour la culture arabe, organisée au siège de l’institution devant la presse nationale. La cérémonie a débuté par une récitation de versets du Saint Coran, marquant le lancement d’un événement empreint d’authenticité et de dévouement envers la langue et la culture arabes aux Comores.Ensuite, le Dr Hamidou Karihila Hamad, fondateur de la Dîwâniyya, a procédé au dévoilement de la plaque portant le nom officiel de l’institution, symbole des valeurs culturelles arabes profondes qu’elle incarne. Il a ainsi annoncé le lancement de ce projet culturel ambitieux, qui vise à promouvoir la langue arabe, à raviver le patrimoine arabo-comorien et à renforcer les liens culturels entre les peuples.Dans son discours, le Dr Karihila a précisé que la Dîwâniyya se veut une tribune de dialogue et d’échanges culturels, un centre d’idées et de sensibilisation à l’identité nationale et aux valeurs des ancêtres. Il a souligné que ses programmes couvriront les domaines de la culture, de l’éducation et des médias, avec pour objectif de bâtir des ponts de communication entre les générations.La cérémonie s’est poursuivie par un échange ouvert avec les médias, au cours duquel le fondateur a répondu aux questions des journalistes sur les projets et les perspectives d’avenir de la Dîwâniyya.Cet événement culturel a suscité un accueil enthousiaste et de nombreux éloges parmi les participants, qui ont salué cette initiative comme une étape importante pour renforcer la place de la langue arabe aux Comores et favoriser le dialogue culturel entre le monde arabe et les Comores.À propos du fondateur : Dr Hamidou Karihila Hamad

Parcours académique :Diplômes moyen, secondaire et licence avec mention Excellent et Honneur de l’Université islamique de Médine.Master en études approfondies d’anthropologie (ethnographie) à l’Université Paris VIII, avec la mention bien.Doctorat en études islamiques de l’Université Omdurman islamique et de l’Université Paris VIII, avec la mention Excellent.

Publications du Dr Hamidou Karihila Hamad :

1. Les efforts du Royaume d’Arabie saoudite dans le soutien au développement global aux Comores.

2. Les relations historiques entre l’État Busaïdi et les Comores (1806–1964).

Décès de Fallah Salim Hassan Ahmed : la communauté comorienne de France pleure un jeune homme exemplaire

Paris, le 6 octobre 2025 – La communauté comorienne de France est en deuil après le décès de Fallah Salim Hassan Ahmed, survenu le 27 septembre 2025 à l’âge de 37 ans. Né en France et originaire de Mbeni, aux Comores, Fallah était unanimement reconnu pour sa gentillesse, sa générosité et son profond attachement à ses racines.

Un entrepreneur engagé et un homme de cœur

Connu pour son humilité et sa disponibilité, Fallah Salim Hassan Ahmed avait su s’imposer comme un modèle de réussite et de solidarité. Fondateur de La Fafa Mobile, une boutique spécialisée dans la vente et réparation de téléphones, il incarnait le goût du travail bien fait et l’esprit d’entrepreneuriat au service de la communauté.

Mais au-delà de son activité professionnelle, Fallah se distinguait par son engagement social et humanitaire. Il soutenait activement de nombreux projets à destination des Comores, notamment en équipant le média Mbeni-News d’un matériel professionnel, et en soutenant l’Union Sportive de Mbeni (USM).

Il était également impliqué dans l’association des bacheliers de Mbeni et Hamahame en région parisienne, qui chaque année honore les jeunes diplômés, un geste témoignant de son attachement à la réussite et à l’avenir de la jeunesse comorienne.

Ses proches, selon le témoignage de Farouk BKM, se rappellent aussi de sa phrase fétiche, « le Hazi », qu’il prononçait souvent pour dire qu’il était absorbé par son travail — une expression qui résume à elle seule sa rigueur, sa modestie et son sens du devoir.

Une prière funéraire rassemblant des milliers de fidèles

Une prière mortuaire a été célébrée le 2 octobre 2025 à la mosquée Grigny Centre, dans la région parisienne. L’émotion y était immense : une foule d’hommes et de femmes se sont rassemblées pour lui rendre un dernier hommage.Au terme de la prière, son frère a prononcé quelques mots sur la vie de Fallah, suivi du cheikh Nourddine Mohamed Toiouil, qui a salué son parcours exemplaire et son engagement dans le bénévolat, rappelant qu’il avait accompli le pèlerinage à La Mecque en 2024. Cheikh Nourdine a exhorté les fidèles à suivre l’exemple de son humilité et de sa bienveillance.

Un dernier adieu à Mbeni

La dépouille de Fallah Salim Hassan Ahmed a été rapatriée aux Comores, où elle est arrivée à Mbeni pour être inhumée le 5 octobre 2025. Là encore, une foule nombreuse s’est réunie pour lui adresser un ultime adieu, témoignant de l’affection et du respect que lui portaient ses compatriotes.

La disparition de Fallah laisse un grand vide au sein de la communauté comorienne de France et de Mbeni, mais son souvenir continuera d’inspirer ceux qui, comme lui, œuvrent pour le bien commun avec humilité et dévouement.

Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde et apporte patience et réconfort à sa famille et à ses proches.

Et si le coupable, c’était nous tous ?

OPINION-LIBRE | Dans les prétoires comoriens, rares sont les juges qui interrogent le passé, les conditions sociales ou l’histoire psychologique des prévenus. Un jeune arnaqueur, une prostituée, un voleur ou même un meurtrier sont jugés pour ce qu’ils ont fait, non pour ce qu’ils ont subi. Et pourtant, comment peut-on moralement incriminer une femme divorcée, mère de six enfants, sans emploi, sans soutien de l’État ni du père de ses enfants, qui se prostitue pour nourrir ses enfants ? Comment condamner un diplômé, titulaire d’un master, qui, après dix ans de chômage absolu, finit par arnaquer pour survivre ? Ou encore cet agent de l’administration qui, après six mois de travail sans salaire, vole pour payer son loyer et nourrir sa famille ?

Un cas troublant : le violeur de vache

J’étais présent au tribunal de Moroni lorsque fut prononcée une peine de dix ans de prison ferme contre un homme d’une soixantaine d’années, accusé d’avoir violé une vache. La salle était remplie, les murmures fusaient, et les visages étaient partagés entre moquerie et indignation. Mais en tant qu’observateur attentif, une question m’a profondément troublé : entre le violeur de vache et le juge qui a prononcé cette peine, lequel des deux devrait être envoyé dans une maison psychiatrique ? Une telle affaire, aussi grotesque qu’elle puisse paraître, révèle en réalité la fragilité des repères judiciaires et l’absence totale d’analyse psychologique dans le traitement de certains dossiers. Une justice pénale qui ne prend pas en compte l’état mental de l’accusé se condamne elle-même à l’absurde.

L’exemple tragique de l’adolescent condamné à mort.

Prenons un exemple concret, profondément bouleversant : celui de cet adolescent comorien de 15 ans, condamné à mort pour le meurtre de la petite Faina, âgée de 9 ans. L’émotion suscitée par ce drame est compréhensible. Mais au-delà de l’acte tragique, il faut oser regarder l’enfant derrière le criminel.Né dans une localité reculée d’Anjouan, cet enfant n’a jamais été scolarisé ni à l’école coranique ni à l’école publique. Il ne sait ni lire ni écrire, ni en français, ni en arabe. À 13 ans, ses parents l’envoient seul à Moroni, sans contact, sans logement, sans repères, dans l’espoir illusoire qu’il trouve un travail pour subvenir aux besoins de la famille. « On lui a payé le billet de bateau, et on lui a souhaité bonne chance », confie le père, qui, en 2022, comptait déjà 20 enfants à charge, sans en connaître ni le destin, ni les besoins fondamentaux.

Une analyse sociopsychologique :

La marginalisation programméeLes sciences sociales et psychologiques s’accordent à reconnaître que le comportement déviant n’est jamais le fruit du hasard. Il est souvent le résultat d’un enchaînement de défaillances collectives : familiale, éducative, institutionnelle, et parfois spirituelle.Le sociologue français Pierre Bourdieu parlait de “violence symbolique” : cette forme de violence exercée par les structures sociales sur les individus les plus faibles. Aux Comores, cette violence se manifeste dans l’inégalité d’accès à l’éducation, l’absence de services sociaux, la négligence institutionnelle, et le mépris envers les quartiers pauvres.

Une société qui punit ses propres échecs.

Ce que notre système refuse de voir, c’est qu’il punit ce qu’il a lui-même produit. L’enfant meurtrier est un produit de notre aveuglement collectif. La femme prostituée est un cri silencieux contre l’injustice sociale. Le jeune fraudeur diplômé est un miroir de l’échec de notre politique d’emploi. Le fonctionnaire voleur est le symptôme d’un État qui ne respecte pas ses engagements les plus basiques.Quelle justice voulons-nous ?La véritable justice ne se limite pas à punir, elle doit aussi réparer, éduquer, accompagner, et prévenir. Dans un pays où l’État est quasiment absent dans de nombreux villages, où le système éducatif est en ruine, où le tissu familial se désagrège sous le poids de la pauvreté, il est irresponsable de traiter les délinquants comme s’ils étaient les seuls fautifs.

Et si le coupable, c’était nous tous ?

Chaque fois qu’un enfant meurt de faim, chaque fois qu’un jeune est abandonné à la rue, chaque fois qu’une mère est obligée de vendre son corps pour survivre, chaque fois qu’un diplômé désespère faute d’emploi, c’est toute la société qui échoue. Une société se mesure à la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables. Et si nous continuons à confondre les symptômes avec les causes, à diaboliser ceux que nous avons abandonnés, nous ne ferons que reproduire l’injustice, génération après génération.

Dr Mistoihi Abdillah, Sociologue et Écrivain

Drame à Mbeni : La Responsable de l’Agence Ria et MoneyGram Retrouvée Morte

La ville de Mbeni est en deuil après la disparition tragique de Hikima Ahamada Soihibou, responsable de l’Agence Ria et MoneyGram. Portée disparue depuis le vendredi 31 janvier, elle a été retrouvée sans vie ce matin, près de la ville de Mnungu.

Selon les premières informations, la jeune femme s’était rendue à Moroni afin de récupérer une importante somme d’argent liquide, estimée à 15 000 000 KMF, pour les besoins de la caisse de son agence. Malheureusement, elle n’a jamais regagné Mbeni. Son absence prolongée a rapidement suscité l’inquiétude de son entourage, déclenchant une alerte générale auprès des chauffeurs de taxi et des habitants de la région.

Toutefois, aucun témoin n’a pu fournir d’informations permettant de la localiser jusqu’à ce matin, vers 7h30, lorsque son corps a été découvert flottant dans une citerne en plastique, entre Ifundihe et Mnungu. Ce sont des habitants de Mbeni, qui se rendaient à Moroni en voiture, qui ont été appelés pour identifier le corps, notamment Houdheif Mdziani. Ce dernier témoigne l’avoir aperçue la veille, entre 14h et 15h, à Moroni, près de l’Exim Bank, où la jeune femme s’était rendue pour retirer l’argent nécessaire au bon fonctionnement de l’agence dont elle était responsable.

Alertés, les gendarmes se sont rendus sur place afin de procéder aux premières constatations. Les circonstances exactes de son décès demeurent pour l’instant inconnues, mais la thèse d’un acte criminel semble privilégiée, au vu des circonstances de sa disparition et de la somme importante qu’elle transportait.

La population, sous le choc, attend désormais les résultats de l’enquête afin de comprendre ce qui s’est réellement passé et, surtout, pour que justice soit rendue à la victime.

Nos pensées vont à la famille et aux proches de Hikima Ahamada Soihibou en cette période douloureuse.
Mgu namrehemu yamlaze pvema.

Mbeni et Hamahamet : Clarification sur les tensions post-électorales et les manipulations politiques par Said Nassur Said Abdillah

Mbeni depuis 2016 sa majorité est ouvertement contre le pouvoir en place. Une position claire et nette. La preuve en est qu’il y a eu des ministres de Mbeni dans ce pouvoir et Mbeni les a carrément rejeté. Donc si Mbeni ne soutient pas Chanfiou ministre c’est pas de par son origine mais par le pouvoir qui le nomme.

Le dimanche 12 a eu les élections législatives, qui opposent dans le Hamahamet Karihila natif de Mbeni du parti Twamaan dont il s’est porté candidat pour l’opposition, non pour Mbeni.

De l’autre côté ministres Mbae Mohamed Chanfiou du pouvoir, natif de Mnoungou.

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Mbeni se prépare à célébrer la naissance du prophète Mohamed dans quelques heures

Les habitants de la cité se sont mobilisés depuis hier pour les préparatifs de cet événement majeur. La ville a été minutieusement nettoyée, chaque recoin étant méticuleusement inspecté. Depuis ce matin, toute la population s’est rassemblée sur la place Mgamidji, qui sera le lieu central des festivités et qui accueillera les 12 Ngazidja à partir de midi.

Cette année, la célébration s’annonce particulièrement significative, car la ville prévoit d’intégrer la commémoration des événements tragiques du Mawlid de l’année précédente au cœur des festivités. Les sachets de biscuits qui seront distribués aux invités portent la mention “Mbeni, 12 octobre 2022 au 12 octobre 2023, un an depuis que nous avons été brutalisés pour avoir célébré la naissance du prophète.”

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Violence à Mbeni: le GIPN fait une démonstration de force.

La ville de Mbeni a été le théâtre d’événements tragiques qui ont profondément perturbé la région.

La ville s’apprêtait à célébrer l’anniversaire du prophète Mohamed le mercredi 12 octobre à 15h30, comme le veut la tradition chaque année. Cependant, le gouvernement avait décrété le 28 septembre, par le biais du ministère des finances, que les cérémonies de Maoulid se tiendraient en soirée les jours de la semaine afin de lutter contre l’absentéisme dans l’administration publique. Malgré cette décision, la commémoration était toujours maintenue.

Dans ce qui semble être une démonstration de force , la gendarmerie est intervenue en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Les jeunes ont répliqué en lançant des projectiles, et les forces de l’ordre ont fait usage de balles réelles, selon plusieurs sources. Les affrontements ont entraîné une vingtaine de blessés dont plusieurs cas graves.

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mtaoikali mkouboi mbeni

Mtaoikali Mkouboi: Une militante de l’émancipation de la femme comorienne (1976-80)

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès d’une icône de la femme comorienne Mtaoikali Mkouboi Abdoulkahar de Mbeni, survenu à Mombassa au Kenya le mardi 16 février. Cette maman généreuse est une des grandes dames militantes de la première heure de la cause féminine dans notre pays.

Je me suis entretenu avec elle à plusieurs reprises dans le cadre de mes travaux de recherches universitaires qui remontent à avril 2013. Nos discussions portaient sur son militantisme dans le mouvement Ukintsi-Uwo de Mbeni, créé fin 1976 par des enseignants militants du mouvement Msomo wa nyumeni ou « Culture Nouvelle » tels que feu Mohamed Siradji Mohamed Mouhssine et feu Nassur Mohamed Lali qui ont, eux aussi, nous ont quitté, il y a de cela quelques mois.

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Mariama Said Mohamed Charif soutient sa thèse en électronique avec succès

Mariama Said Mohamed Charif a soutenu avec succès sa thèse de doctorat ce vendredi 15 décembre devant les membres de son jury de soutenance. Après avoir exposé les faits marquants de sa thèse intitulée « Architecture et Étude d’un système Électrique Hybride Destiné à l’Autonomie d’une zone Rurale », Mariama a su répondre aux questions qui lui ont été posées à la satisfaction du jury. Le jury a ainsi validé sa thèse faisant d’elle Docteur En électronique.

Nous rappelons que selon les informations publiées sur la base de données « theses.fr », cette thèse a été préparée à l’université de Lorraine initialement sous l’intitulé « Architecture et commande de systèmes électroniques de puissance destinés au couplage de sources ENR et d’éléments de stockage au réseau électrique »

En fin, nous ne manquons pas de rappeler l’importance de tels travaux pour un pays tel les Comores qui manque cruellement de ressource d’énergie.

La direction de la publication de mbeniminara.com adresse ses félicitations à Madame Mariama Said Mohamed et lui souhaite bonne continuation dans ses aventures de recherches.

Le comité anti covid-19 présente son bilan financier

Le comité anti Covid-19 de Mbeni a présenté un bilan financier en public dans l’apres midi de ce samedi 18 juillet 2020. Ce bilan a été salué par les villageois comme en témoigne Mohamed Miradji Lihoma sur un commentaire posté sur son mur Facebook.

La transparence, la rigueur dans la gestion était le maître mot.

Mohamed Miradji Lihoma

Nous rappelons qu’au tout début du covid-19, des groupements de bénévoles se sont créés un peu partout dans les villes et villages des Comores pour lutter contre le covid-19. Ces comités ont, sans nul doute, tenu le rôle le plus important en matière de prévention en distribuant, en masse et gratuitement, des masques et en procédant à des opérations de sensibilisation auprès de la population.